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    Sifflet congolais : l’élite en mission africaine

    Rédacteur Brazz'ArtDe Rédacteur Brazz'Artjuillet 21, 2025Aucun commentaire5 Mins de Lecture3 Vues
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    L’enjeu continental d’une désignation stratégique

    Lorsque la Confédération africaine de football a publié la liste des officiels retenus pour la huitième édition du Championnat d’Afrique des nations, deux noms congolais ont immédiatement retenu l’attention : Messie Jessie Oved Nkounkou Mvoutou et Chany Yanès Malondi. Derrière cette annonce apparemment protocolaire se cache un mouvement de fond : la normalisation du sifflet congolais sur les plus grandes compétitions de clubs et de sélections africaines, fruit d’un long travail de formation interne et de coopération régionale. Le Chan, réservé aux joueurs évoluant dans leurs championnats nationaux, se déroulera du 2 au 30 août au Kenya, en Ouganda et en Tanzanie, trois pays qui se sont engagés à mutualiser leurs infrastructures pour faire de l’Afrique de l’Est un nouveau pôle du ballon rond. Y voir deux arbitres issus de Brazzaville illustre une reconnaissance technique qui dépasse le simple symbole.

    Portraits croisés d’une génération montante

    Messie Nkounkou Mvoutou n’en est pas à son baptême du feu : il a déjà dirigé plusieurs rencontres de la précédente édition disputée en Algérie, dont un quart de finale très disputé, salué par la presse spécialisée pour sa gestion sereine des temps forts. Chany Malondi, plus jeune mais tout aussi rigoureux, s’est quant à lui illustré lors des éliminatoires de la Coupe de la Confédération (CAF) en affichant une condition physique impeccable et une autorité mesurée. Tous deux revendiquent une formation mixte, entre séminaires continentaux et séances d’analyses vidéo mises en place par la Commission nationale d’arbitrage. Leur complémentarité – l’un excelle dans la lecture tactique, l’autre dans la proximité pédagogique avec les joueurs – constitue un atout lorsque l’intensité des matches atteint son paroxysme.

    La FE9cofoot, artisan d’un environnement propice

    Le Comité exécutif de la Fédération congolaise de football, présidé par Jean Guy Blaise Mayolas, a tenu à « féliciter et encourager » ses deux ambassadeurs du sifflet avant leur départ, leur remettant de nouveaux kits officiels conformes aux standards internationaux. Ce geste, certes symbolique, s’inscrit dans une feuille de route plus large : développer l’expertise technique locale afin de renforcer la crédibilité du championnat et d’offrir aux jeunes officiels une progression de carrière attractive. Depuis trois saisons, des modules de préparation physique individualisée et des ateliers de simulation vidéo sont financés par la Fécofoot, parfois en collaboration avec la Fédération internationale de football. Ces investissements portent leurs fruits, comme en atteste la présence régulière d’arbitres congolais lors des tournois zonaux de l’UNIFFAC.

    Professionnalisme et honneur national

    Être arbitre, c’est conjuguer autorité et discrétion, gérer les émotions d’un stade sans jamais occuper la vedette. À l’heure où les performances arbitrales sont décortiquées par des millions de téléspectateurs, Messie Nkounkou Mvoutou et Chany Malondi savent que la moindre décision sera passée au crible. Leur mission dépasse pourtant la stricte application de la loi : ils portent l’image d’un Congo-Brazzaville attaché aux valeurs de fair-play et d’équité. « Nous voulons que demain ces jeunes soient reconnus parmi l’élite continentale », déclarait récemment le président Mayolas. L’objectif est clair : inscrire durablement la signature congolaise dans le cercle restreint des arbitres de classe internationale.

    Un capital jeunesse à consolider

    Cette désignation intervient dans un contexte où la jeunesse congolaise, majoritaire dans la démographie nationale, recherche des figures inspirantes au-delà des joueurs vedettes. Les arbitres incarnent une autre voie d’excellence, moins médiatisée mais essentielle au bon fonctionnement de la filière sportive. Les sessions de sensibilisation organisées dans les lycées, où Messie et Chany partagent leur expérience, soulignent l’importance de la discipline, de la maîtrise des langues officielles de la CAF et d’une hygiène de vie irréprochable. À terme, la Fédération espère qu’une centaine de jeunes officiels supplémentaires pourront intégrer les compétitions régionales, créant un effet de levier sur la qualité des championnats locaux.

    Vers une diplomatie du sifflet

    Le football reste un instrument de rapprochement entre peuples africains ; l’arbitrage, parce qu’il requiert neutralité et sérénité, joue un rôle diplomatique subtil. En confiant des rencontres à des arbitres congolais, la CAF envoie un signal de confiance aux instances sportives de Brazzaville et encourage la circulation des compétences sur le continent. Pour le Congo-Brazzaville, pays où les arts et la culture ont toujours dialogué avec le sport, cette visibilité offre une opportunité supplémentaire de promouvoir son savoir-faire organisationnel et son attachement aux valeurs universelles du jeu.

    Au coup de sifflet final, des perspectives élargies

    Si la réussite sportive se mesure souvent à l’aune des trophées, la progression d’un corps arbitral se juge sur la constance. Les performances attendues de Messie Nkounkou Mvoutou et Chany Malondi au Chan 2024 pourraient ouvrir la porte aux éliminatoires de la prochaine Coupe du monde, voire aux tournois olympiques. Elles consacreraient surtout l’efficacité d’une stratégie fédérale patiemment construite, fondée sur la compétence, l’éthique et l’ouverture. À l’heure de refermer ce dossier, le message reste limpide : le sifflet congolais a trouvé sa note juste, et il compte bien la faire entendre sur les pelouses d’Afrique de l’Est comme ailleurs.

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