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    Santé au Congo : le grand virage du CNS

    Rédacteur Brazz'ArtDe Rédacteur Brazz'Artaoût 17, 2025Aucun commentaire5 Mins de Lecture1 Vues
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    Un Conseil stratégique en pleine réinvention

    Quarante et un ans après sa création, le Conseil national de la santé s’est offert un nouveau souffle au Grand hôtel de Kintélé, attirant 15 ministres, des préfets, des partenaires techniques et financiers et une constellation d’experts mobilisés autour d’une même ambition collective.

    Porté par le thème Gouvernance du système de santé congolais face aux défis de l’ODD 3, l’évènement a exploré sans détour les angles morts d’un secteur en mutation, tout en célébrant les avancées portées par le gouvernement et ses partenaires depuis la dernière décennie.

    Le Représentant de l’OMS au Congo, Dr Vincent Dossou Sodjinou, a salué l’« engagement renouvelé des autorités à faire de la santé un levier majeur de développement », rappelant que la résilience institutionnelle passe d’abord par une gouvernance lisible et transparente, capable d’embrasser la territorialité et la participation citoyenne.

    Gouvernance sanitaire au Congo

    En ouvrant les travaux, le Premier ministre Anatole Collinet Makosso a rappelé que « la santé est la première des batailles », soulignant qu’aucun horizon prospère ne se dessine sans populations en bonne santé, un message qui a résonné comme un fil conducteur durant les trois jours de débats.

    Le ministre de la Santé et de la Population, Pr Jean-Rosaire Ibara, a dressé un bilan solide : ouverture d’hôpitaux généraux à Brazzaville et Pointe-Noire, nouveaux centres ruraux et chantiers avancés à Ouesso et Sibiti, autant de jalons qui traduisent, selon lui, « une volonté politique affirmée de rapprocher l’offre de soins ».

    Pour renforcer cette dynamique, le décret fondateur de 1984 fera l’objet d’une actualisation, promesse réaffirmée à la tribune : moderniser l’architecture du Conseil, préciser les responsabilités, ouvrir des passerelles avec les collectivités et inscrire le dialogue sanitaire dans un cadre de résultats mesurables.

    Cette mue institutionnelle doit, selon plusieurs experts nationaux, permettre au Congo d’anticiper les épidémies, d’optimiser la chaîne d’approvisionnement en médicaments essentiels et de sécuriser un financement domestique durable qui complète les concours extérieurs et limite la vulnérabilité face aux chocs globaux.

    Défis ODD3 et financements innovants

    Au cours des deux premières journées, neuf thématiques ont été passées au crible, des ressources humaines à la digitalisation des données cliniques. Le fil rouge : comment tendre vers la couverture sanitaire universelle avant 2030 en mobilisant intelligemment budgets nationaux, impôts solidaires et mécanismes innovants comme les obligations santé.

    Les discussions autour de la délégation de gestion aux collectivités ont particulièrement animé la salle. Favoriser une gouvernance de proximité, jugée plus réactive, suppose cependant d’accompagner les maires et préfets dans la planification budgétaire et le suivi des indicateurs, afin d’éviter la fracture territoriale.

    Les partenaires techniques présents, dont la Banque mondiale et l’UNICEF, ont insisté sur l’importance de diversifier les sources de financement tout en protégeant les dépenses sociales. Les équipes du ministère travaillent déjà sur un panier de services essentiels priorisés, gage d’efficacité dans l’allocation des ressources publiques.

    À l’issue des échanges, un consensus se dégage : sans capital humain, aucune réforme ne tiendra. La répartition des médecins, sages-femmes et techniciens biomédicaux dans les zones rurales demeure la grande équation. Un plan d’incitations, appuyé sur le logement et la formation continue, est en cours de finalisation.

    Feuille de route validée

    Le troisième jour, la séance solennelle a adopté neuf séries de recommandations, toutes validées à l’unanimité. Parmi elles : réécriture du décret, modernisation des infrastructures, création d’un fonds santé alimenté par la fiscalité verte et mise en place d’un cadre clair pour la participation communautaire.

    Cette feuille de route, désormais endossée par le Conseil national, fixe également des jalons semestriels de suivi-évaluation afin de garder l’élan. Le ministère présentera un tableau de bord public dès janvier, confirmant l’engagement de transparence réclamé par la jeunesse connectée et les organisations de la société civile.

    Dans un entretien en marge des travaux, la pédiatre Céline Moké a estimé que « cette démarche donnera un écho concret à l’ODD 3 », rappelant que la prévention reste essentielle : vaccination de routine, dépistage néonatal et éducation sanitaire doivent progresser au même rythme que les infrastructures hospitalières.

    Les acteurs culturels présents, conscients de la force du storytelling, ont proposé d’accompagner la stratégie nationale par des créations musicales et théâtrales valorisant les gestes de santé publique. Une manière de relier l’art, l’engagement citoyen et la construction d’un imaginaire collectif orienté vers le bien-être.

    Perspectives vers 2030

    En clôturant les travaux, Jean-Rosaire Ibara a martelé que « l’équité en santé n’est pas une option, c’est une exigence morale ». L’objectif est clair : atteindre la couverture sanitaire universelle avant l’échéance onusienne de 2030, tout en posant les bases d’un modèle exportable dans la sous-région.

    Le Conseil national de la santé, réinventé et mieux outillé, s’apprête désormais à orchestrer cette symphonie de réformes. Sa réussite dépendra de la capacité des acteurs à poursuivre le dialogue, à conjuguer ressources publiques et solidarité privée et, surtout, à garder le citoyen au centre de chaque décision.

    financement ODD3 santé publique
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